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Les associations alimentaires (surtout les mauvaises!)

Dernière mise à jour : 20 févr. 2020


Chaque famille d'aliments est différente. Certains aliments sont très proches et peuvent s'associer, d'autres sont carrément incompatibles et leur association peut provoquer d'importants troubles de la santé. Décortiquons tout cela.


Sur le plan digestif, chaque aliment se caractérise par trois paramètres :

  • Le temps de digestion

  • Le milieu acido-basique nécessaire

  • L'énergie nécessaire à la digestion


Voyons voir sur le plan digestif


Le temps de digestion est très différent selon les familles d'aliments. Il peut varier de quelques minutes pour les jus de fruits, les fruits, le sucre, le miel, à environ une demi-heure pour les légumes verts et jusqu'à cinq heures pour la viande de porc...



L’eau entre dans les intestins quasi immédiatement après avoir été bue.








Les fruits entrent dans les intestins dans les 15 à 20 minutes après ingestion.










Les légumes crus entrent dans les intestins dans les 30 à 40 minutes après ingestion.

Les légumes crus cuisinés (marinés, en salade…) entrent dans les intestins dans l’heure après ingestion.

Les légumes cuisinés entrent dans les intestins dans les 30 à 40 minutes après ingestion.




Les poissons entrent dans les intestins dans les 45 minutes à 1 heure après ingestion.








Le poulet entre dans les intestins dans l’heure et demie après ingestion.

Le boeuf entre dans les intestins dans les 3 heures après ingestion.

L’agneau entre dans les intestins dans les 4 heures après ingestion.

Le porc entre dans les intestins dans les 5 heures après ingestion.


Les féculents (pomme de terre, blé, boulgour, pain...) entrent dans les intestins dans l’heure et demie après ingestion.

Certains légumes secs et autres (lentilles, pois chiches, riz, quinoa, produits complets...) entrent dans les intestins dans les 2 heures après ingestion.



Les produits laitiers entrent dans les intestins dans les 2 heures après ingestion.









Le milieu acido-basique et l'énergie nécessaire à la digestion


L'équilibre acido-basique se mesure sur une échelle de valeur allant de 1 à 14 : de 1 à 6,9 l’état est acide, de 7,1 à 14 l’état est basique. L’équilibre entre les acides et les basiques se situe dans l’idéal à 7.

Exemples : le pH sanguin est de 7,35, un peu basique, le pH urinaire varie de 5 à 9, le pH de la peau est de 5,2. La digestion se fait aussi dans un pH particulier, suivant l’aliment ingéré.


Les sucres lents que l'on appelle aussi féculents, glucides lents, hydrates de carbone. Ce sont les pommes de terre, le riz, les pâtes, le pain, le quinoa, le millet, le sarrasin, la semoule de couscous (toutes les céréales en général). Ils subissent une première phase digestive buccale en milieu basique, grâce à un suc digestif buccal basique (pH 7 à 8). Ce travail de transformation chimique continue dans l’estomac, toujours grâce à ce suc salivaire basique.

L’aliment ainsi travaillé et broyé passe ensuite dans le haut de l’intestin grêle (le duodénum). D’autres sucs digestifs pancréatiques (pH 7 à 8) vont continuer et finir ce travail de digestion avant assimilation par les parois de l’intestin.

La digestion des féculents se fait en milieu basique et principalement dans la bouche et le duodénum.

Les protéines comprennent la viande, le poisson, les œufs, le yaourt, les fromages, le tofu, les noix, les noisettes et les amandes (oléagineux). Elles ne subissent pas d’action chimique buccale. Après mastication, ces aliments parviennent dans l’estomac. Dans ce dernier, l’organisme libère de l’acide chlorhydrique (HCl) d’un pH 2 à 4, donc très acide.

Le mélange féculent-protéine est incompatible. En effet, nous n’avons qu’un seul estomac et on ne peut réclamer à celui-ci un milieu à la fois basique d’un pH 7 à 8 pour les féculents et un milieu acide d’un pH 2 à 4 pour les protéines.

Les laitages, consommez les seuls. Par exemple, un muesli avec du lait ou du yaourt est à proscrire pour bien digérer. Le mieux étant d’éviter les produits laitiers selon moi (mon article à ce sujet ici ).


Les légumineuses comprennent les lentilles, le soja, les haricots blancs et rouges (légumes secs en général). Elles sont très riches à la fois en protéines et en féculents. Malgré leur apport nutritionnel important, ces aliments sont difficiles à digérer car féculents et protéines sont incompatibles entre eux.


Les légumes sont parfaitement compatibles entre eux. On peut les consommer crus ou cuits. Exemples : salade composée avec laitue, radis, concombre ou soupe de légumes poireaux-carottes, navets. Leur point fort est qu’ils sont compatibles avec toutes les autres familles d’aliments, protéines, féculents, lipides.


Les fruits sont rapides de digestion, contenant beaucoup de sucres rapides, ils sont quasiment incompatibles avec les autres familles d’aliments sauf avec les fruits secs sucrés : les raisins secs, dattes, figues, abricots secs, pruneaux, et les protéines maigres acides : yaourt, petit suisse, lait caillé.

Les fruits, bien que considérés comme essentiels, peuvent devenir dangereux consommés en mauvaise association. C’est le cas du fruit en fin de repas : son transit dans l’intestin est bloqué au niveau de l’estomac par la présence des autres aliments, quelle que soit leur nature (et a fortiori les féculents). Le fruit contenant beaucoup de sucre rapide, ce dernier va fermenter et sera transformé en alcool. Rappelez vous que c’est à partir de pommes que l’on fabrique le cidre et le Calvados, à partir du raisin que l’on fabrique le vin, l’eau de vie, etc. Nous retrouvons parfois des personnes, qui n’ont jamais bu une goutte d’alcool de leur vie, avec une cirrhose du foie !

Elles n’avaient pas besoin de boire puisqu’elles avaient transformé leur estomac en alambic pendant des décennies avec les fruits en fin de repas.


DONC POUR RESUMER

  • Manger une seule protéine à la fois (viande, poisson, œuf, légumineuse…)

  • Manger une seule céréale à la fois (riz, blé, quinoa, sarrasin…)

  • Manger les fruits crus à distance des repas (30 minutes avant ou 3 h après), car ils sont digérés en quelques minutes.

Les légumes cuits ou crus se mélangent entre eux et s’associent favorablement avec tout, excepté le miel, la pastèque, le melon… Ils sont essentiels à une bonne digestion et doivent être présents à tous les repas.


LES BONNES ASSOCIATIONS

Légumes + ....Tout !

À noter : Faire attention quand même aux légumes amidonnés et fruits ensembles pour les neuro-arthritiques (voir cet article).


LES ASSOCIATIONS « NEUTRES »

  • Protéine forte et amidon faible.

  • Protéine faible et farineux forts.

Parmi les amidons faibles, on trouve la patate douce, la pomme de terre, le potimarron, le potiron, la châtaigne et le quinoa. Les protéines faibles concernent les légumineuses, le soja, le tofu, le tempeh, les lentilles, les haricots verts et rouges, les algues, les oléagineux, les champignons.


LES ASSOCIATIONS A EVITER

Afin d’assurer une bonne digestion, on évitera d’associer au cours du même repas, notamment en l’absence de légumes verts :

  • Une protéine forte et un farineux fort, car la digestion en milieu acide de la protéine bloque celle de l’amidon.

  • Un aliment acide et un farineux, car l’acidité inhibe l’enzyme salivaire qui permet la digestion des amidons et farineux). Par exemple, l’association pâtes ou riz à la sauce tomate est déconseillée.

Les protéines fortes sont : la viande, le poisson, les crustacés, l’œuf, le fromage cuit.

Les farineux forts sont : le blé (pain, pâtes…), l’épeautre, l’orge, l’avoine, le maïs, le seigle, le riz complet, le sarrasin et le millet.

Protéine + fruit = Incompatible, car la digestion de la protéine qui est supérieure à 30 minutes va faire fermenter le fruit, surtout si il est doux, toutefois excepté pour l’association avec une protéine maigre (fromage, laits…) qui ont une digestion plus rapide, comme expliquer plus haut dans cet article.


A retenir


Si votre organisme est très chargé en toxines, cette manière de vous nourrir, de faire attention aux associations alimentaires, agira dans un premier temps de façon thérapeutique en créant des symptômes d'élimination. Divers troubles d'auto-nettoyage peuvent alors apparaître :perte de poids, langue chargée, haleine fétide, urine jaune foncé, pouls plus rapide, variations dans la qualité/quantité/régularité des selles, sensation de froid aux extrémités, etc... Ces signes doivent être analysés positivement. L'organisme profite en fait de ce «répit alimentaire» pour mettre en marche la fonction d'élimination toxinique cellulaire.

Quant aux personnes en bonne santé, bonne vitalité, faible toxémie, leurs capacités de fonctionnement quotidien vont s'accroître. Elles dormiront un peu moins et seront en pleine forme pour affronter toute l'animation de la vie quotidienne, familiale, professionnelle, culturelle.

"Prenez soin de vous, vous avez toutes les cartes en main "


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