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Les terribles "Il faut, je dois" !

« Il faut que », « je dois »… des expressions qui coupent la motivation d’agir. Voici

comment s’en débarrasser.


« Il faut… », « Je dois… » sont des expressions qui évoquent la contrainte. Et forcément, là où il y a contrainte, il y a émotion désagréable et motivation en berne.

Arghhhh.... que celui ou celle qui ne prononce pas ces injonction 10x par jour me jette la première pierre !

Ces expressions, parfois utiles, quand il y a une réelle obligation "à faire", ont aussi d’autres sens perçus et conséquences néfastes : le déni de responsabilité et l’impuissance acquise . Ne dit on pas régulièrement à un enfant « Il faut travailler à l’école », « il faut manger pour grandir »,… En lui disant, on ne met pas vraiment en avant ce que nous souhaitons et surtout le pourquoi de cette pseudo obligation, mais remettons cette responsabilité à une sorte d’autorité supérieure dénuée d’émotion.

De plus, nous imprimons ces messages dans son inconscient…Cela est valable pour nous également en tant qu'adulte!

Nous avons forcément un exemple en tête...Au travail, à la maison...


Comme beaucoup de personnes, j'ai moi-même usé et abusé de " il faut que je fasse à manger, que je me mette au boulot, que....patati patata"


Mais qui est donc cette entité supérieure qui devient une petite voix crispantes dans nos têtes tout au long de notre vie ? Sigmund Freud a trouvé un nom : le surmoi.


Le surmoi : il est majoritairement inconscient et exerce une fonction critique et de contrainte. Il s’enracine dans le ça et est donc peu accessible à la conscience. Le surmoi désigne la structure esthétique (beau/laid), idéale (prescriptions/proscriptions), judiciaire (récompenses/punitions), morale (bien/mal) et sociale (valorisé/dévalorisé).

« Et on peut le calmer, ce surmoi ? »

Oui !


Comment faire taire les « je dois… », « il faut… » ?


Etape 1 : Afin de calmer le surmoi dans son désir de tout contrôler, juger, évaluer et étiqueter, commençons par prendre conscience de sa présence puis reprenons la main. Comme indiqué plus haut, à chaque fois que vous pensez ou dites « je dois », « il faut », « je suis obligé », « c’est comme ça… », c’est lui qui parle. Le fait de le regarder dans les yeux lui fait comprendre que vous en avez assez de jouer les marionnettes de ventriloque.


Virez le ventriloque et vivez !


Etape 2 : Parlons à la première personne uniquement. « je choisis » pour remplacer « il faut ».

Le « je » nous engage, nous donne du pouvoir et nous responsabilise.


Etape 3 : Quand nous pensons « je dois », « il faut », etc... demandons nous ce que nous choisissons de faire.

Car, en effet, le malin juge nous prive de ces perspectives de choix…

Remplaçons donc « je dois » par « je choisis ». Cette première astuce nous permettra de gagner en motivation et en puissance tandis que la contrainte disparaitra.


Pour les enfants : Cette évocation et cette proposition de choix est très appréciée car elle les rend autonome, responsable et développe leur capacité de réflexion (et non de rumination). > Ainsi, « il faut que tu te laves les dents » (contrainte) peut devenir « tu préfères te laver les dents avant ou après l’histoire du soir » (choix personnel et donc engagement).


Parmi les autres verbes efficaces :

« Je souhaite… »

« J’ai besoin de… »

« Je fais… »

« Je peux… »

« Je veux… »

« Je décide… »

« J’ai envie de… »


J'ajouterai en plus, que bien souvent ces injonctions, ne concernent pas des actes vitaux! En effet, le 'il faut que je lance une lessive", à bien y réfléchir, nous contraint à le faire de suite, alors que cela peut bien souvent être reporté.... Et lorsque nous ne pouvons pas le faire immédiatement pour x raisons, la culpabilité et la dévalorisation pointent leur bout du nez.


Le serpent qui se mord la queue....


Etape 4 : S’encourager et encourager. Les encouragements permettent de renforcer des

comportements. Quand on a choisi de faire quelque chose et que nous l’avons réalisé avec succès, félicitons nous franchement !


« Bravo » est le terme de base pour encourager et s’encourager.


Autre manière de s’encourager quand nous ne réussissons pas tout de suite : « se dire que nous n’y sommes pas ENCORE arrivé mais que ce n’est qu’une question de temps ». « Encore » et « pour le moment » sont des amis de la réussite prochaine .


Enfin, prenons conscience du caractère relatif de l’échec : on peut recommencer, réparer, changer de méthode, etc. On a même le choix de lâcher prise et de trouver un objectif qui nous convient mieux


Au final, tout est une question de choix de mots. Allez ! Haut les cœurs IL FAUT s'y mettre 😝


" Prenez soin de vous, vous avez toutes les cartes en main"


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