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Le cholestérol et la naturopathie

Dans le langage courant, l’hypercholestérolémie correspond, à une augmentation ou un excès du cholestérol LDL, donc du « mauvais cholestérol », qui est un facteur de risque cardiovasculaire. Il peut être responsable de maladies cardiovasculaires telles qu’un infarctus du myocarde, un accident vasculaire cérébral ou une artériopathie oblitérante des membres inférieurs.

L’hypercholestérolémie fait partie des pathologies de la famille des hyperlipidémies ou dyslipidémies. Dans ce groupe, on trouve également l’hypertriglycéridémie qui est un excès de triglycérides dans le sang avec des conséquences relativement similaires à l’hypercholestérolémie.

En naturopathie, l’hypercholestérolémie est considérée comme une surcharge colloïdale.


L’hypercholestérolémie représente en France et dans le monde, un enjeu majeur de Santé Publique. Ce n’est donc pas superflu de s’y intéresser d'un peu plus près.

L’hypercholestérolémie est une pathologie qui affecte le métabolisme des lipides (graisses). Le cholestérol est une substance produite par notre organisme lui-même (source endogène du cholestérol) ; elle peut également venir de l’extérieur, par le biais de notre alimentation (source exogène du cholestérol). Le cholestérol ressemble dans sa consistance à du gras.

L’hypercholestérolémie est un facteur qui est modifiable – mais seulement en partie – par notre régime alimentaire et nos habitudes de vie.

Mais il faut préciser que le cholestérol endogène représente environ 70 % du cholestérol total et est, par conséquent, peu sensible aux changements d’habitudes alimentaires. Nos changements interviendront seulement sur le reste (environ 30 %) qui est le cholestérol de source exogène. En changeant nos habitudes alimentaires, nous ne pouvons intervenir que sur cette partie. Cette disproportion notable entre le cholestérol endogène et le cholestérol alimentaire est un élément clé qu’il faut toujours avoir à l’esprit pour bien comprendre la subtilité de la régulation de la cholestérolémie.


En naturopathie, la surcharge colloïdale est un excès en colles. Les colles sont des substances qui n’ont pas de forme définie et persistante. Ce sont des substances sans structure fixe. Elles sont molles, arrondies et malléables.

Les glucides et les lipides (graisses) produisent des colles. Les colles ne sont pas solubles dans nos liquides du corps (humeurs).

Très proches dans leur composition des mucus sécrétés par les différentes muqueuses (digestives, pulmonaires, nasales, vaginales etc.), elles sont naturellement éliminées par celles-ci. Cela veut dire que les muqueuses prennent en charge l’excès de colles produit à la suite de la dégradation d’aliments trop riches en sucre et en graisse. Une surproduction de mucus quelconque est toujours un signe de surcharge colloïdale.


Cette surcharge va avec le temps finir dans une toxémie plus ou moins importante. Le métabolisme du cholestérol concerne la toxémie endogène (venant de l’intérieur) et la toxémie exogène (venant de l’extérieur). La toxémie endogène résulte de l’activité normale du métabolisme. Aux origines de la toxémie endogène, on trouve les processus physiques, automatisés et normaux de notre organisme. On peut citer la digestion, la respiration etc. Les multiples voies métaboliques de notre organisme produisent naturellement des « déchets ».


Lors de la transformation de l’aliment et de son absorption au niveau intestinal par la voie sanguine (veine porte) ou lymphatique, les nutriments sont transportés vers les cellules, afin d’être utilisés par celles-ci. Si la qualité du sang et de la lymphe est modifiée par des surcharges de toutes natures comme les acides, radicaux libres, cholestérol LDL (mauvais cholestérol), triglycérides etc., l’acheminement des nutriments est perturbé et leur cible difficilement atteinte.

La sous-oxygénation par manque d’exercices physiques, la mauvaise qualité de l’eau consommée, le sous-fonctionnement des organes d’élimination (émonctoires qui filtrent les humeurs) sont autant de facteurs supplémentaires qui ralentissent les échanges entre la cellule et son milieu.


LE CHOLESTÉROL EST UNE SUBSTANCE ABSOLUMENT VITALE, S’IL N’EST PAS PRÉSENT EN EXCÈS !


Tout d’abord, il faut bien retenir que le cholestérol est une substance vitale et un composant majeur de nos cellules. Il contribue à leur stabilité et au maintien de leurs structures. C’est donc une substance absolument indispensable à la vie. On le trouve sous forme de stérides (cholestérol estérifié) dans la plupart des tissus des vertébrés, et en particulier dans le foie, le cerveau, et la moelle épinière.


C’EST LE CHOLESTÉROL LDL EN EXCÈS QUI REPRÉSENTE LE VRAI DANGER


Le cholestérol et les triglycérides sont transportés dans la circulation sanguine par des particules appelées « lipoprotéines ». Ce sont les lipoprotéines de basse densité (LDL ou Low Density Lipoprotein), populairement qualifiées de « mauvais cholestérol », qui transportent la majeure partie du cholestérol sanguin.

Des lipoprotéines d’un autre type, appelées « lipoprotéines de haute densité » (HDL ou High Density Lipoprotein), souvent appelées le « bon cholestérol », transportent le cholestérol vers le foie, où il est décomposé et éliminé. Des taux de HDL trop faibles sont associés à un plus grand risque de maladie du cœur. Alors – contrairement au cholestérol LDL – il faudrait veiller d’en avoir un taux élevé.

Le cholestérol LDL en excès se dépose dans la paroi des artères, notamment sur celles du cœur ce qui les obstrue, diminue l’apport de sang au muscle cardiaque (angine de poitrine) et favorise la formation d’un caillot (= thrombose) à l’origine d’un infarctus du myocarde. Les plaques comprennent également du calcium et d’autres composés. Il s’agit de plaque d’athérome. Le cholestérol HDL ne se déposera pas sur les parois des artères, comme c’est le cas du cholestérol LDL, puisqu’il prend un autre chemin métabolique pour être éliminé par le foie.


L’augmentation de l’épaisseur de ces plaques entraîne une réduction de l’espace des artères dans lesquelles circule le sang et ainsi provoque une diminution du flux sanguin. Le médecin parlera de l‘athérosclérose. 

A l’extrême, ces plaques, appelés plaques d’athérome, peuvent occlure totalement les artères

Par ailleurs, dans certaines conditions, ces plaques d’athéromes peuvent se détacher de la paroi artérielle, souvent en se fragmentant. Ces petits morceaux de plaques sont propulsés par le flux sanguin jusque dans des tous petits vaisseaux où ils vont être piégés et ainsi boucher ces petits vaisseaux.


En cas d’un taux de cholestérol LDL élevé, il y a des facteurs de risques cardiovasculaires qui jouent un rôle important et qui se rajoutent au danger de développer une pathologie. Les facteurs de risque sont de deux types :

  • Les facteurs non modifiables :

    • Age > 50 ans ;

    • être de sexe masculin ;

    • facteurs génétiques et héréditaires ;

    • antécédents familiaux de maladies cardiovasculaires.


  • Les facteurs modifiables (au moins en partie) :

    • Trop d’acides gras saturés et acides gras trans ;

    • excès en mauvais glucides, à index glycémique élevé (agissant sur les triglycérides) ;

    • alimentation dévitalisée, industrielle, sans micronutriments (aliments biostatiques et biocidiques) ;

    • trop de céréales raffinées, de sucres raffinées, d’huiles végétales raffinées ;

    • hypertension artérielle HTA ;

    • diabète ;

    • obésité ;

    • sédentarité et manque d’activité physique ;

    • tabagisme ;

    • consommation d’alcool (même une consommation modérée peut jouer un rôle) ;

    • médicaments tels que diurétiques, contraceptifs, traitements hormonaux, anaboliques, corticoïdes, bêtabloquants, antidépresseurs ;

    • une surcharge en compléments alimentaires synthétiques et non-biodisponibles ;

    • contraceptifs oraux ;

    • certaines maladies influencent directement le cholestérol, par exemple hypothyroïdie, maladie hépatique, tumeur ;

    • stress émotionnel.

L’hypercholestérolémie est l’un des principaux facteurs de risque des maladies coronariennes avec le tabac et l’hypertension artérielle. Mais ce n'est pas irréversible !

Statistiquement, une baisse de 1% du cholestérol réduit le risque cardiovasculaire de 2% !



Conclusion courte. Nos pires ennemies : les graisses saturées contenues dans les produits ultra transformés !



En réalité, une grande quantité des graisses saturées nocives proviennent des desserts et snacks riches en glucides (gâteaux, biscuits, pâtisseries et confiseries), du junk-food et de l’alimentation industrielle et raffinée (malbouffe) comme hamburgers, frites, pizza, chips, etc. ou encore des produits laitiers industriels et sucrés (desserts lactés, yaourts sucrés, crèmes, pâtisseries, etc.).

On ne peut aucunement comparer un produit au lait cru, non-traité et biologique, à une crème industrielle qui contient du sucre raffiné, de la poudre de lait qui est un produit ultra transformé et du lait UHT de provenance plus que douteuse ! Que peut-on tirer comme conclusion ?


On peut facilement retenir que les acides gras saturés NATURELS peuvent être tout à fait bénéfiques pour notre santé, en quantité raisonnable, par contre les acides gras saturés contenus dans les produits agroalimentaires sont à bannir !


Mes conseils :


  • Éliminer complètement la consommation des acides trans. Les gras trans sont le résultat du raffinage et de l’hydrogénation industrielle qui modifie les molécules d’acides gras insaturés (huiles végétales insaturées comme par exemple huile de tournesol, maïs, soya etc.). Les acides gras trans peuvent également se former pendant la cuisson des huiles végétales à hautes températures comme la friture (frites ou beignets, par exemple). Dans tous les cas de friture, il ne joue aucun rôle si c’est fait industriellement ou à la maison, le résultat est le même, c’est-à-dire la formation de gras trans. Les gras trans sont à tout prix à éviter, ils augmentent le « mauvais » cholestérol et les triglycérides et mènent directement dans des maladies cardiovasculaires. Ils provoquent également la prolifération des cellules cancérigènes et tumorales, et augmentent drastiquement le risque du cancer de sein.

  • Éviter tout produit transformé et ultra transformé de l’industrie agroalimentaire, contenant de céréales raffinées, sucres raffinés, huiles végétales raffinées et un excès de sel raffiné. De plus, les additifs alimentaires augmentent la toxémie et jouent un rôle concernant la surcharge des émonctoires ; le cholestérol est moins bien éliminé.

  • Réduire les glucides à index glycémique élevé et se concentrer sur des glucides sains, pleins de fibres, et possédant un IG bas. Ceci réduira les triglycérides et par ce biais leur impact sur le cholestérol.

  • Augmenter la consommation en fibres naturels.

  • Augmenter la part d’aliments biogéniques (aliments germés) et bioactifs (lien), réduire en même temps les aliments biostatiques et biocidiques (aliments morts).

  • Arrêter, si possible, la consommation de tabac et d’alcool.

  • Augmenter l’activité physique et quotidienne pour une meilleure métabolisation et élimination des déchets métaboliques dont le cholestérol fait partie.

  • Essayer de perdre de poids en cas de surpoids ou d’obésité.

  • Revoir sa prise de certains médicaments qui peuvent augmenter le cholestérol (ex. anti-inflammatoires, diurétiques, contraceptifs, hormones, antidépresseurs, bêtabloquants, etc.).

  • En cas de consommation de compléments alimentaires, bien veiller sur leur qualité (naturelle) et leur biodisponibilité. Les compléments synthétiques créent de la toxémie puisqu’ils ne peuvent être assimilés par notre organisme qu’à une infime partie.

  • Réduire le stress au maximum par tous les moyens naturels et émotionnels (sans médicaments).

" Prenez soin de vous, vous avez toutes les cartes en main"


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